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Financier

Marchés financiers : retour à l’optimisme ?

Image d'illustration sur le marché financier
Article rédigé par Christophe Dupré Associé dirigeant christophe-dupre-portrait

Après avoir dévissé à la mi-mars, les bourses mondiales amorcent une belle remontée. Cependant, les marchés restent volatiles.

L’impact de la pandémie est toujours présent. Dès le 13 mars, le CAC 40 a chuté de 34 %, par référence à son plus haut niveau du 19 février 2020, soit une chute de plus de 2.000 points. La veille, l’indice a connu la plus grande baisse de toute son histoire, clôturant à -12,28 %.

Entre l’annonce officielle des premiers cas de covid-19 en France le 24 janvier dernier et le 23 juin 2020, l’indice a baissé d’environ 1.000 points. Début juin, une spectaculaire remontée au-delà du seuil des 5.000 points a été enregistrée ; les analystes nous confirment pour autant que les cours restent très sensibles au risque sanitaire.

1. Un premier semestre en dents de scie

Les performances sont toujours en « dents de scie ». En effet, l’annonce d’une résurgence de l’épidémie en Chine avec le confinement de plusieurs quartiers à Pékin, la multiplication des clusters d’importance en Europe qui font craindre une deuxième vague, la dynamique de l’épidémie aux États-Unis et en Amérique du Sud entravent nécessairement cette tendance haussière.

Après un crack haussier le 10 juin dernier, les bourses mondiales ont plongé suite aux annonces de la FED qui anticipe une reprise économique plus lente que prévue, avec des inquiétudes sur l’emploi. Wall Street a alors connu sa pire séance depuis 3 mois. À New York,

comme à Londres, les prix du pétrole ont plongé. Les valeurs bancaires ont reculé.

Alors même que jusqu’ici les valeurs technologiques tiraient leur épingle du jeu et que le Nasdaq venait de dépasser les 10.000 points symboliques, dopé par les performances d’Apple, l’indice des valeurs technologiques a également décroché.

Les acteurs du marché conservent donc une attitude encore très prudente afin de se prémunir d’une éventuelle rechute.

2. Les actifs européens regagnent en attractivité

L’apaisement des relations entre la Chine et les États-Unis et les espoirs fondés sur le plan de relance européen récemment conclu alimentent tout de même la confiance des marchés.

Plus forte que prévu, la reprise de l’économie européenne nourrit l’espoir d’une reprise en V et semble porter les marchés. C’est particulièrement net en France où les indicateurs sont finalement au vert. L’hexagone paraît renouer avec la croissance. L’indice PMI composite y a progressé en juin à 51,3 %. Il s’agit de son plus haut niveau depuis 4 mois.

Sans surprise, certains secteurs sont sortis renforcés de la crise sanitaire et continuent leur progression : santé, biotech. Les indices ESG (environnement, social et gouvernance), quant à eux surperforment.

Dans une réelle situation de regain d’appétit des investisseurs pour le risque, les marchés actions et les valeurs cycliques sont ainsi en hausse, automobile en tête. Dans ce contexte, les actifs européens regagnent en attractivité.

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Édition Septembre 2021

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