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Immobilier

Investir à l’étranger : le rêve marocain

Image d'illustration sur l'investissement à l'étranger
Article rédigé par Sabah Laghmam Consultante senior sabah-laghmam-portrait

Les prix redevenus plus sages du marché immobilier marocain séduisent certains acheteurs Français. Le point sur les opportunités d’investissement.

Ils y constituent d’ailleurs la première communauté de résidents étrangers, essentiellement installés à Casablanca, Rabat, puis dans une moindre mesure dans la province de Marrakech.

Chaque année, ils sont aussi plus nombreux à s’intéresser aux opportunités qu’offre l’immobilier marocain. En tête des investisseurs étrangers, les Français devancent les Britanniques, les Italiens, les Espagnols ainsi que les ressortissants des pays arabes du Golfe.

À partir des années 2000, le marché s’est massivement ouvert à ces investisseurs, provoquant une flambée des prix. La crise économique de 2008 et le printemps arabe ont, quant à eux, fait reculer nombre d’entre eux. Le volume des transactions a plongé et les prix ont baissé en conséquence.

Mais le Royaume a su démonter qu’il offre des atouts suffisants pour faire revenir les investisseurs étrangers : stabilité politique, proximité géographique avec la France, climat attractif, faible coût de la vie, richesse culturelle. Une destination touristique de premier plan.

Depuis quelques années, les acquéreurs étrangers se font donc de nouveau plus actifs.

1. Des prix attractifs

Avec un budget de 100.000 euros, il est possible d’acquérir un appartement à Marrakech d’une surface de 80 à 120 m2. Dans les immeubles les plus chics des quartiers de l’Hivernage et de Guéliz, les biens sont actuellement très recherchés. Les appartements neufs des programmes qui se construisent sur la route de l’Ourika, à 30 minutes de Marrakech, avec piscine et golf démarrent quant à eux à 120.000 euros.

Pour les amoureux des vieilles pierres, il est encore possible de trouver un riad de charme dans la médina, rénové, avec terrasse, à partir de 250.000 € mais pour des biens d’exception, comme les très beaux riads du 17e siècle du quartier historique, il faudra tout de même compter plus d’un million d’euros.

Dans la ville côtière d’Essaouira, à partir de 150.000 €, on peut trouver une maison d’environ 150 m2 dans la médina ou dans la campagne, à quelques minutes de la ville. Compter plutôt 700.000 € pour une propriété typiquement Beldi de 300 m2 avec son grand jardin face à la mer.

Le Royaume du Maroc a lancé de nombreux projets immobiliers neufs de haut de gamme, conformes aux standards européens mais aux prix locaux avec des appartement de 40 m2 qui démarrent à 90.000 euros.

2. Choisir un bien titré

Quelques précautions doivent entourer l’acquisition : veillez à investir dans un bien titré.

Le bien titré fait l’objet d’une immatriculation auprès de l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie (ANCFCC). Il est donc clairement identifié et borné.

Ce titre immobilier est incontestable ; cela facilite sa revente ou sa transmission aux héritiers.

Dans certaines zones rurales ou reculées, les immeubles anciens ne sont pas nécessairement immatriculés à l’ANCFCC. Les transactions portant sur ces biens non titrés, dit Melkia, proposés souvent à des prix de vente très attractifs, ne sont donc pas sécurisées.

Souvent possédés en indivision, ils peuvent faire l’objet de revendications au moment de la vente, et cela même plusieurs années après la transaction. Pour régulariser la situation, il est nécessaire de procéder à une réquisition d’immatriculation de l’immeuble.

Afin de sécuriser la transaction, il est donc nécessaire de prévoir dans le compromis de vente une condition suspensive relative à la régularisation de l’immatriculation ou encore à la production d’un certificat de non-opposition.


Les points clés à retenir

  • Le Maroc offre des opportunités patrimoniales intéressantes : bien d’exception, pied-à-terre dans un des pays les plus touristiques, location saisonnières, … ;
  • Les prix d’acquisition sont actuellement très favorables aux investisseurs étrangers ;
  • Le prix ne doit pas être votre seul critère : vérifiez le titre de propriété ;
  • Prévoyez de vous faire assister par un spécialiste des subtilités locales.

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Édition Septembre 2021

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