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Immobilier

Immobilier de luxe : l’effet de la pandémie

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Article rédigé par Jonathan Eveno Associé - Administrateur des ventes jonathan-eveno-portrait

La pandémie a engendré un (mini) boom de l’immobilier résidentiel, a dopé les prix et a rebattu les cartes des villes les plus recherchées sur le marché mondial de l’immobilier de luxe.

Près de 26% des individus ultra-fortunés du monde entier (Ultra High Net Worth Individuals ou UHNWI) prévoient d’acheter une nouvelle maison dans l’année, d’après la 15e édition du Wealth Report publiée en mars 2021 par NAEF Prestige Knight Frank, un des spécialistes de l’immobilier de luxe ; soit une augmentation de 5% par rapport à l’année précédente.

Dans un contexte économique et sanitaire incertain, les transactions enregistrées sont pour autant en hausse de 10%.

Cette forte demande est analysée comme un boom résidentiel induit par la crise mondiale qui se poursuit en 2021. Plusieurs facteurs y contribuent : un environnement de taux bas, de nouvelles habitudes de déplacement, l’importance grandissante du foyer et la recherche d’espace.

1. Des prix en augmentation

Ce phénomène devrait contribuer à alimenter des hausses de prix qui peuvent aller jusqu’à 7% sur les principaux marchés de l’immobilier haut de gamme au cours de l’année. D’après l’indice PIRI (Prime International Residence Index) utilisé par l’édition 2021 du Wealth Report, les prix de l’immobilier ont augmenté avec la pandémie.

C’est à Auckland en Nouvelle-Zélande que la hausse est la plus marquée (+18%), un chiffre cohérent avec la bonne maîtrise de la Covid-19 par le pays. Pour autant, les marchés durement touchés par la crise sanitaire enregistrent aussi une croissance. Paradoxalement, l’épidémie a même accéléré cette croissance.

Les biens de prestige se négocient actuellement à Londres pour un prix moyen de 18 millions de dollars.

2. La pandémie rebat les cartes

Dans le marché de l’immobilier résidentiel de luxe, la Covid-19 a bouleversé le classement des villes les plus prisées. D’après le Barnes City Index, des villes qui figuraient dans les premières places du classement des villes les plus recherchées par les UHNWI, comme New York, Londres, Hong Kong, Los Angeles et Paris dégringolent dans le classement au profit de cités reconnues pour leur qualité de vie, d’environnement et de sécurité comme Zurich, Copenhague, Tokyo, Miami ou Stockholm.

Si Tokyo et Londres conservent les 3e et 6e places, Paris dégringole de la 1re à la 7e place. Et de nouvelles villes intègrent ce classement comme Séoul, Oslo, Hambourg, Milan et Bordeaux respectivement aux 13e, 18e, 22e, 37e et 50e places.

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3. Le leadership français

Sur ce marché, les biens situés à Paris sont réputés plus abordables que dans nombre de mégapoles comme Hong Kong, New York ou Londres. Les appartements de la « ville lumière » sont donc toujours recherchés avec même une préférence pour ses hôtels particuliers, fortement convoités. Pour le Barnes City Index, l’année 2020 a confirmé la solidité du marché immobilier parisien, ce qui lui permet de rester parmi les 10 villes les plus recherchées du classement.

L’attractivité de la France ne se limite pas à sa capitale, en témoigne la percée de Bordeaux dans le palmarès.

Qualité de vie et dynamisme économique renforcent l’attrait des acheteurs pour les charmes architecturaux de la métropole bordelaise. L’arrivée de Bordeaux dans cet index pourrait être suivie de celles d’autres cités françaises.

Pour les analystes du Barnes City Index, les « fameux UHNWI » (personnes les plus riches au monde) devraient développer un attrait croissant pour les villes à taille humaine situées dans des régions de montagne ou de bord de mer. Le sud-ouest et particulièrement Biarritz et le Pays Basque rencontrent un succès inédit ces derniers mois.

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Édition Septembre 2021

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